La peinture : style et avenir ? Reste-il encore une place au geste et à la pâte épaisse posée sur un support, ou bien l'image l'emportera-t-elle sur tentative souvent infructueuse de la transfiguration des idées ou de la réalité ?
De temps en temps, présence au marché de la création Montparnasse
- annulation du 23 novembre et présence le 30 novembre pour les 20 ans du marché
Pour 2015, deux niveaux d'exposition sont prévus, une fois de temps en temps le marché d'art et de la création de la Bastille et le grand marché d'art contemporain Garcia à Bastille (sous réserve) appeler au 07 77 88 18 83 ou laisser un message sur agnes.martin3548@gmail.com
Dès le 30 octobre et jusqu'au 3 novembre 2014
et aussi aux Marchés d'Art contemporain Joel Garcia de la Bastille du printemps 2015 et 2016.
Pour la période à venir, les expositions sont les suivantes :
- Marché de la Bastille :
- exceptionnellement le 30 août !!!!
- Grand marché d'art contemporain à Paris-Bastille 30 octobre - 3 novembre 2014
- Grand marché d'art contemporain à Paris-Bastille printemps 2015 week-end du 1er mai.
Bonne route à tous, les informations se déplacent sur le site ARTMAJEUR où vous trouverez les tableaux en tapant mon nom Agnès Martin.
Merci à tous ceux qui ont soutenu mon travail.
La sculpture m'a toujours fascinée parce qu'elle contient la monumentalité, à la fois corps et bâtiment, depuis la culture grecque.
Le modèle de beauté humaine présenté par la statuaire grecque est issu de l'immobilité des statues de bois égyptiennes, révérées par Platon, parce que cette vision du corps sans chair ni muscles représente l'âme et non l'incarnation ("âme est un terme de sculpture, c'est la partie en bois recouverte de glaise des sculpteurs-modeleurs).
Ce beau idéal se transmute à l'âge grecque classique en coré et couros, figures féminines et masculines, qui évolueront jusqu'aux torsions des Vénus déhanchées de la Grèce héllenistique.
Cette sculpture idéale est faite de marbre, dur et blanc mais aussi translucide et immuable dans sa fragilité.
Le Moyen-Age oubliera l'anatomie au nom d'un vision chrétienne qui inonde d'églises et de cathédrales l'Europe entière jusqu'au jour où, des hommes et, surement des femmes peut-être dans des couvents, redécouvriront les écrits grecs et que sous l'aspect de Vénus, comme dans la délicate "Naissance de Vénus" de Botticelli, le corps humain nu retrouvera enfin sa dignité.
Ces quelques lignes retracent le parcours occidental de la sculpture de marbre. Michel-Ange est l'artiste dont je préfère à tous l'oeuvre parce qu'elle est issu d'un défi : dire non à sa famille, son père était magistrat.
La légende raconte que le "David" de Michel-Ange a été taillé dans un bloc de marbre dont personne ne voulait et qu'il en tira le meilleur parti sous le regard de ses rivaux florentins.
La meilleure part de son art réside dans l'impression de puissance associée à la délicatesse, union rare de deux qualités antinomiques. Les impressions qu'il laisse sont celle d'un homme épris de beauté, dont l'image du féminin est toujours fort dans ses "Pietas" nombreuses, images de pitié et de compassion, à une époque où il n'était sans doute pas rare de voir mourir son enfant.
Mon goût va pour son ultime "Pieta", dite Rondanini, inachevée qui impressionna les artistes et protagonistes de l'art moderne qui voit dans les parties brutes l'espace qui révèle l'achevé et le lisse.
Voici deux nouvelles toiles qui sont présentées le dimanche sur demande au marché Edgar Quinet car les tableaux sont fragiles et sont mieux préservés à l'abri d'un stand fermé.
Le prix de la toile avec le ciel "or" est de 900 euros, un prix modeste pour une toile d'un mètre carré et l'autre est à 1500 euros car elle représente des jours de travail et de diligentes réflexions sur le volume alors que je peins plutôt comme une artiste abstraite.
Merci de votre compréhension en allant voir le tableau à fond rouge, très visuel et facile à comprendre alors que les autres tableaux sont des états d'âme qui méritent aussi du rouge si je veux pouvoir consolider ma place sur ce marché difficile car peu reconnu. Merci d'avoir pris le temps de lire ce petit texte. Marie Agnès, peintre de la couleur.....
Voici une deuxième version de la grande serre du museum d'histoire naturelle de Paris.
Cette version géométrisée, représente la difficulté de ma vie, le doute concernant mes capacités à accomplir jusqu'au bout un projet et le réussir.
La fragilité et la beauté des végétaux protégés par la chaleur moite de la serre représente la vie, la biodiversité. C'est aussi une sorte d'autoportrait de la future mère que j'ai été car en portant mon premier enfant en 1983, j'avais réalisé une petite aquarelle représentant une efflorescence de fleurs colorées protégée par une serre.
Hommage à la nature défigurée, considérée comme un décor ou un défi qui est aussi notre unique ressource de survie !